Arrivée sur Baugé en février 2012, Irène est déjà une inconditionnelle des cybercafés sur Angers. Elle se renseigne et arrive directement au Centre Social pour devenir une adepte chevronnée du Cybercentre : « J’avais envie de rencontrer du monde et de ne plus pratiquer seule dans mon coin ».
Curieuse de nature, elle essaie déjà de réparer des objets de toutes sortes qui ont la mauvaise idée de fonctionner « sur 3 pattes », quand ils ne tombent pas carrément en panne…
Début 2015, dans le groupe des bénévoles du Cybercentre est lancé l’idée d’ouvrir un Repair Café. La formule est récente et commence à faire parler d’elle : plutôt que de jeter, essayons de réparer !
Pour Irène « c’est un moyen de progresser. On s’est retrouvé à 7 ou 8 personnes du Cyber pour se mettre d’accord et lancer le premier Repair Café qui s’est déroulé fin août ».
Première bonne surprise : un public nombreux s’est déplacé pour voir de quoi il retournait. Les personnes viennent avec quelque chose à réparer (mobilier, vélo, tondeuses, grill pain, aspirateur, ordinateur…). Les bénévoles regardent avec eux ce qui ne va pas et essaient de réparer . S’il faut des pièces, on les commande sur internet ou les personnes vont les chercher dans un magasin et le mois suivant la réparation se fait avec les pièces neuves. Les bénévoles interviennent suivant leurs disponibilités et leurs compétences : électricité, couture, menuiserie, informatique… Il y a des gens qui viennent régulièrement, « une petite grand-mère vient à chaque fois. C’est une occasion pour elle de rencontrer du monde, de prendre un café ». Certains usagers se retrouvent bénévoles et apportent leurs connaissances. C’est aussi une occasion pour d’autres de découvrir le Centre Social et certains s’inscrivent par la suite à des activités.
Le Repair Café se déroule une fois par mois, avec parfois des thématiques : spéciale vélo ou entretien outils de jardin. Aujourd’hui, une quinzaine de bénévoles assurent le service à tour de rôle. « C’est l’envie d’apprendre qui me motive mais aussi montrer comment faire ». « On essaie que les personnes participent pour qu’ils apprennent quelque chose ». Et Irène de rajouter « la vague écologique est là : les gens en ont marre de consommer de manière inconsidérée » et quoi qu’il arrive, elle sera présente « Ad vitam æternam »….